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~~~*¤♠° UNE BULLE DE SAVON °♠¤*~~~
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26 mars 2005

Prologue

Salutations mes chers Invisibles, si vous êtes en train de lire ces lignes, c'est que vous êtes sur le premier article de la première page.  En gros, ceci est une intro.      
En outre les quelques articles suivants vous décevront peut-être, il faut savoir que ce sont les premiers et qu'au moment de les publier j'avais 14 ans et demi... Ce qui peut peut-être expliquer leur... Comment décrire ces articles? Ils sont nuls tout simplement.
Certains ont été modifiés, d'autres supprimés. La vie d'un blog dépend de son maître. Et ici, le maître c'est moi.                                 
Maintenant il vous faut aller voir jusqu'au bout, les derniers articles - et donc les plus intéressants - sont à la fin.

J'espère que votre visite dans mon espace vous plaira, si oui j'aimerais bien savoir ce qui vous aura plu, et sinon dites-moi pourquoi. L'espace commentaires est le vôtre, profitez-en.      
Je ne sais que dire à présent, y a-t-il encore une chose que je pourrais ajouter?

Non.

Ah!                              

Si.

N'oubliez pas : On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Et pour profiter de la vie pleinement, on ne peut se permettre d'être sérieux.

▒    Article réellement écrit et posté le 15 mai 2007.   

ROMAN

I

On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.

Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...

II

- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...

Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête...

III

Le coeur fou robinsonne à travers les romans,
- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père...

Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...

IV

Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...

- Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.

♦ Arthur Rimbaud ♦

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Commentaires
E
Bonjour les bloggeux !<br /> Je passe très souvent lire les rédactions et la j'ai voulu laisser un ptit message.<br /> Je juge que les billets sont bien écrits et enrichissants, c'est un plaisir de vous relire.<br /> Continuez comme cela le plus longtemps encore !<br /> Une bonne année !
J
Faut pas s'en cacher la pensée a 14 ans et a 17 est bien différente mais d'un coté certains articles que tu as pu faire sont plutot sympas des fois mignons marrant etc...
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